mercredi 8 août 2012

Marie a eu un IPad

Il y a deux ans, j'ai reçcu un IPad en cadeau. Première génération (évidemment, ça venait de sortir), mais pas le plus cheap par contre, je dois cette gâterie techno à mon très généreux employeur. Qu'avais-fait pour mériter cela? Disons que les mots-clés, comme on fait pour libeller les billets de blogue, seraient : Starmania, Centraide et Gilles Latulipe, mais je m'éloigne...
Je n'ai pas toujours été la Miss gadget que je suis devenue depuis que le IPad a fait cette apparition impromptue dans ma vie. Personnellement, je n'étais pas une fan d'Apple. Sans vouloir révéler mon âge exact, disons que j'ai connu les débuts d'Internet, à l'époque où il était possible de n'obtenir aucun résultat en faisant une recherche Google, c'est vous dire... J'ai donc assisté aussi aux début de la démocratisation des ordinateurs personnels.
Démontrant des signes précoces de technouillerie, mon copain « nerd » de l'époque (cela dit avec plein de tendresse) me proposa alors de m'initier via un MacIntosh, «parce que c'est plus facile pour les débutants», m'avait-il garanti. Facile? Que nenni!
Après nombre patientes heures à essayer, sans succès, de me faire comprendre le principe des icônes, il m'amena à un PC que, contre toute attente, j'ai rapidement maîtrisé. Allez y comprendre quelque chose... Bref j'étais génétiquement PC et non pas Mac.
Par la suite, n'ayant pas évolué avec Apple, je fus donc passablement insensible à ses charmes, quoique je trouvais les ordis colorés et transparents pas mal «cutes». Lorsque les IPods sont sortis, je me suis plutôt branché les oreilles sur MP3. Alors le IPad...
Par contre, c'était tellement un super cadeau, mais je dois avouer que je ne savais pas trop quoi en faire, à ma très grande honte d'ailleurs. N'ayez crainte, cela a changé depuis. Même qu'une bonne partie de ce billet a été écrite sur un IPod, en direct d'une tente. Comme quoi l'inspiration frappe n'importe où, alors vaut mieux être équipée.
J'ai sorti le IPad de son emballage au moins un bon mois après l'avoir reçu. Je le regardais, l'observais sous tous ses angles, complètement sidérée. Cela m'a pris une semaine à comprendre (et j'essayais à tous les jours!) que le piton ON/OFF n'est pas suffisant pour mettre la chose en marche ; il fallait aussi glisser le doigt pour « déverrouiller »!!! Merci d'ailleurs à cet inconnu du métro que j'ai vu faire ; sans cela, mon IPad serait probablement encore dans sa boîte.

Bon, c'est bien beau, il est ouvert, mais encore? Je voudrais bien y ajouter un tas d'applications cool, mais je n'ai aucun endroit où je pourrais brancher Internet. Que faire? Ah oui! ça me prend une connexion sans fil. Prochain billet...