samedi 22 décembre 2012

Marie s’achète un téléphone niaiseux


Bon bien, puisque la fin du monde n’a (manifestement) pas eu lieu, voici la suite de mes aventures. À défaut d’un conte de Noël, je vous propose un conte technologique. Dans l’épisode précédent, je m’étais finalement rangée aux (pas si) subtiles allusions et arguments de mon papa qui, en plus, m’avait donné des sous à Noël pour embrasser la technologie cellulaire.  J’avais donc flanché.

Je dis Noël, mais dans ma famille, nous échangeons nos cadeaux au Jour de l’An. « Quelle importance? », me demanderez-vous. C’est que je me suis présentée dans les boutiques, non pas au Boxing Day, mais plutôt un 2 janvier. J’ai donc entendu maintes fois durant mon périple: « Madame, vous auriez dû venir au Boxing Day, on avait un gros spécial sur ce modèle-là! » ou encore : « Il ne m’en reste plus, je les ai tous vendus la semaine dernière! Mais je peux vous le commander, ça va prendre 1 semaine. »

Euh…non.

Je suis finalement tombée sur un vendeur assez sympathique qui n’a pas levé les yeux au ciel, ou lâché un pas si subtil soupir d’exaspération, lorsque je lui ai mentionné que ce serait mon premier téléphone cellulaire, et surtout, que je n’y connaissais rien.

Je préfère généralement avertir les vendeurs de mon ignorance, que j’exagère parfois, car cela me permet de tester la confiance que je peux leur accorder. S’ils me perdent dans une masse de caractéristiques techniques, sans s’assurer que je comprends ce qu’ils disent, sans s’assurer que ces détails sont essentiels à l’utilisation que j’ai l’intention de faire de l’appareil que je souhaite acheter, je me méfie. Surtout s’ils continuent malgré que je les avertisse gentiment.

« Je vais y penser », que je leur dis alors.

Mais ce vendeur-là n’a pas bronché lorsque je lui ai répondu : «Téléphoner. » La question était : « Qu’avez-vous l’intention de faire avec votre téléphone? » Bon point pour lui. Après s’être toutefois assuré que je n’avais effectivement pas l’intention de naviguer sur Internet, il a alors indiqué qu’on laisserait tomber les téléphones intelligents. « C’est en plein ça, je voudrais un téléphone niaiseux », que je lui dis. Il a ri. Deuxième bon point pour lui.

Je l’ai bien aimé ce téléphone. Je pense même parfois à lui avec nostalgie, comme à un premier amour (Marie, laisse tomber la ponce au gin!). Il tenait bien dans ma petite main, son écran était d’un bon format, son clavier juste assez sensible. Ciel! Que j’en ai passé du temps à texter en appuyant  2, 3, 4 fois sur les touches pour avoir la bonne lettre, et recommencer parce que je me trompais en voulant aller trop vite. Ah! Le temps où ça prenait 2 minutes à texter « Où es-tu? »

Il a fait honorablement son travail, mon téléphone niaiseux. Grâce à lui, j’ai pu avertir mon papa à quelques reprises que je serais en retard, et j’ai même une fois appelé mes parents, et ma meilleure amie pour son anniversaire, du haut d’un mont sur une des Îles-de-la-Madeleine.

J’ai toutefois dû m’en séparer avec tristesse alors que je m’apprêtais à partir à la découverte de Paris avec un ami au printemps 2012. Comme nous n’avions pas l’intention de faire les siamois, et de déambuler chacun de notre côté, il nous fallait un moyen de communication que l’on pouvait utiliser outre-mer. Me voilà donc de retour en boutique pour m’informer si je pouvais amener mon niaiseux avec moi. La vendeuse, tout aussi sympathique que le premier vendeur, fut très empathique à ma douleur lorsqu’elle m’annonça que mon modèle était trop désuet pour l’ajout d’une carte SIM qui me permettrait de communiquer « dans les Europes » sur les réseaux locaux. Soupir!

Je vous rappelle que j’étais à la course, car je devais quitter quelques jours plus tard pour la Ville-Lumière. Il y avait un spécial sur des modèles de l’année d’avant qui n’avaient pas été écoulés lors du Boxing Day (avec raison, je dois avouer…). J’ai donc commis quelques erreurs en raison de ma hâte; je n’ai pas acheté le modèle qui me convenait.

Je n’insisterai jamais assez sur l’importance de prendre son temps lorsque vient le temps de se choisir un appareil mobile. Des détails aussi insignifiants que le confort lorsqu’on tient l’appareil en main s’avèrent primordiaux. J’ai échappé le mien plusieurs fois parce qu’il était juste un peu trop gros pour ma petite main. Une chance que j’avais acheté un protecteur antichoc! À mon retour, je l’ai changé pour un autre modèle. Avec frais, évidemment!

Cela faisait un certain temps que je songeais à changer mon téléphone niaiseux pour un intelligent et à évoluer avec mon temps. J’avoue que je regardais parfois avec envie ceux qui pouvaient chercher directement sur leur téléphone, sans attendre d’être à la maison, des informations sur Internet. Je me suis laissée convaincre de prendre un téléphone intelligent, mais je dois dire maintenant que je ne m’en passerais plus. Internet, courriels, Facebook, meilleur clavier pour les textos, appareil photo potable, et même, meilleure qualité de son en appel. J’aime mon téléphone intelligent autant, sinon plus, que mon niaiseux.
J’ai même d’ailleurs pris un rendez-vous avec une clinique pour me le faire greffer à la main.

mardi 23 octobre 2012

Marie s'achète un téléphone intelligent (1ère partie)


Je l’admets, je suis régulièrement à la dernière minute. La nature de mon travail fait en sorte que qu’il m’est difficile de prendre de l’avance, je me prépare généralement  pour mes cours à l’université la veille, et ma vie est passablement assez occupée pour que je tente de remplir chaque moment libre efficacement. Par miracle, malgré tout, je suis rarement en retard.

S’il existait une discipline olympique de course de dernière minute, j’aurais certainement quelques médailles à mon actif. Mais je m’éloigne… assez de vantardise!

À titre de preuve irréfutable de cette propension, j’ai commencé à faire ma valise le matin même de mon départ lors de mon dernier voyage à Paris. Je dois dire cependant, pour ma défense, que c’était la fin de session universitaire, et que mon dernier examen s’était déroulé le soir précédent, quand même!

Je suis aussi arrivée à la dernière minute à l’aéroport, mais ça, c’est une autre histoire…

Mais ma valise n’est pas la seule chose que j’ai dû faire à la dernière minute en prévision de ce périple. Comme je voyageais avec un ami, et qu’il était convenu qu’à l’occasion nous visiterions chacun de notre côté, il m’apparaissait essentiel d’avoir un moyen de communication entre nous durant notre séjour. Ainsi, environ une semaine avant le grand jour, je me suis demandée si je pouvais utiliser mon téléphone cellulaire là-bas.

Petite histoire du cellulaire de Marie

Un cellulaire, moi? Je vous avouerai que je n’ai pas embrassé rapidement l’idée du téléphone cellulaire. Rappelons-nous que je n’ai pas toujours été une Miss Gadget! Jusqu’à (relativement) tout récemment, je vous aurais juré de toute mon âme que jamais, au grand jamais, je ne posséderais de cellulaire. Dépense inutile, gnagnagna…

En fait, j’étais assez contre l’idée d’être joignable en tout temps, à la merci de ce gadget démoniaque qui met au rancart toute velléité de tranquillité. Et en plus, je les trouve un peu ridicules ceux qui donnent l’impression de converser avec des amis imaginaires en marchant sur la rue, parce que branchés sur leur «mains libres ».

Je crois surtout que je craignais de devenir l’un de ces impolis qui interrompent tout pour répondre à un appel, comme si ce qui attendait au bout de la ligne téléphonique était forcément mieux que ce qui est avec soi dans le moment présent, comme si manquer cet appel, équivalait à manquer l’opportunité d’une vie. Je crois même que la publicité nous a présenté les avantages du téléphone cellulaire dans cette perspective. Bref, pas pour moi.

Vous avez sûrement tous assisté à cette scène dans un restaurant romantique, alors qu’un des deux convives, l’air ennuyé, mange silencieusement, tandis que l’autre semble davantage animé par sa conversation téléphonique. J’en profite pour rappeler qu’il y a un piton «off» sur chaque téléphone. Alors de grâce, servons-nous en ;  le monde n’arrêtera pas de tourner le temps d’un souper, surtout durant une « date »!

C’est mon papa qui m’a un peu forcé la main, il y a trois ans, afin que je me munisse d’un téléphone cellulaire. Je voyage régulièrement entre Montréal et Stoke, un petit village près de Sherbrooke, où habite ma famille. Évidemment, en raison des nombreux travaux et autres aléas de la circulation, il m’arrive parfois d’être retardée, et papa m’a fait comprendre qu’il serait peut-être pratique de le prévenir, au lieu de le faire poireauter au terminus.

Il y a eu aussi la fois où, trop à la dernière minute, j’ai manqué le bus, mais ça, c’est une autre histoire…

Pourquoi Marie a décidé de faire le saut

Il faut dire que la vie a passablement changé depuis que j’ai commencé à effectuer ce trajet. Les retards monstres sur les autoroutes, causés par la congestion routière, étaient plus rares à l’époque, et si votre voiture tombait en panne, plusieurs bons samaritains prenaient le temps de s’arrêter; vous pouviez sans crainte accepter leur offre de vous conduire au garage le plus près. Aujourd’hui, cela semble moins vrai. Est-ce que certaines craintes, réelles ou imaginaires, nous incitent moins à offrir ou accepter de l’aide?

La technologie du cellulaire, dans ces circonstances, s’avère bien pratique. On peut appeler le service de remorquage, ou un ami ou membre de la famille à la rescousse, et ce, sans avoir à compter sur la générosité de parfaits inconnus daignant s’arrêter. Est-ce pour le mieux en nous rendant indépendants et sécurisés, ou est-ce pour le pire en ancrant plus profondément l’individualisme au détriment de l’entraide et du sentiment communautaire? Le jury délibère toujours…

En fait, je crois que le mode de nos vies actuelles a justifié la popularité de ce gadget, a favorisé son développement, a démocratisé sa possession.

Au final, j’ai accepté l’idée de m’acheter un téléphone cellulaire. Encore fallait-il choisir le bon type, le bon modèle, le bon forfait, ouf!

À suivre dans le prochain épisode…

jeudi 20 septembre 2012

Marie s’installe le WiFi ou les Aventures de WIFI Brindacier

J'adore les Français, et ceux-ci me le rendent généralement bien. Il semble parfois que nous ne parlons pas toujours la même langue, mais bon, je les aime, j'aime leurs vins, j'aime leur pain et surtout, leurs fromages. Parler technologie avec un « vrai » Français est une source continuelle d'apprentissage de mots plus exotiques les uns des autres, comme oui-fi, par exemple.

Moi : Bonjour, j'aimerais acheter un routeur, mais je n'y connais rien.
Le vendeur (avec un accent français) : Ah bon! Madame veut s'installer le oui-fi?
Moi : Euh, pardon? En fait c'est pour avoir Internet sans fil...
Le vendeur : Bien sûr, pour le oui-fi!
Moi : Le oui-fi?
Le vendeur : Mais oui, le oui-fi, pour Internet sans fil...
Moi : Ah! Le ouaille-faille! Là je viens de comprendre!

Avant d’avoir un IPad, j’avais des besoins quasi-inexistants en matière de technologie sans-fil. Mes besoins Internet étaient aisément contenus et confinés à mon bureau où siège, encore à ce jour, mon ordinateur portable.

En fait, j’ai été longtemps convaincue que l’espace travail dans mon appartement était sacré, et qu’il ne devait pas déborder dans les autres pièces. Travailler au salon, ou pire encore, au lit? Pas question!
J’ai changé d’idée le jour où j’ai réalisé que mon imagination en matière de procrastination n’avait pas de limite. Facile. Pour remettre à demain ce que je devais faire hier, je n’avais qu’à éviter d’entrer dans cette pièce, ou me trouver tout simplement autre chose à faire ailleurs.
Me voilà donc au magasin, avec un charmant vendeur au bel accent, à tenter de déterminer quel type de routeur conviendrait à mon humble demeure. Parce qu'il y en a une multitude.
Simplifions. La distance de portée fait généralement le prix. Ainsi, à moins d'avoir un immense château multi-étages, nul besoin de dépenser une fortune pour votre routeur. Votre charmant vendeur à votre magasin d'électronique préféré pourra vous indiquer le modèle approprié pour vos besoins.

Par orgueil, j'ai (peut-être) acheté un modèle de routeur un peu plus performant que nécessaire (il était en vente). Je crois bien que je me sentais un peu insécure. Cette petite boîte allait-elle vraiment faire l'affaire? Le côté pratique de la chose, est que mon WiFi me suit jusqu'à mon dépanneur. À date, cela ne m'a pas servi à grand chose, mais sait-on jamais...

Sachez aussi que cela ne sert à rien d'installer un routeur si votre maison a des murs renforcés en métal. Ainsi, si vous habitez dans une ancienne banque, vous n'aurez pas de connexion sans fil là où se trouvait la voûte, tenez-vous-le pour dit!

L'installation de la chose s'avère plutôt simple, il suffit de suivre les instructions. En cas de problème, le soutien technique de votre fournisseur Internet est un bon allié. Honnêtement, ce n'est pas si pire, je me suis pas mal débrouillée toute seule. Par contre, en échange d'une tasse de thé et quelques biscuits, le copain d'une amie est venu vérifier si j'avais bien fait. Pas tout à fait, mais bon, je suis une technouille après tout...

Quand vous procédez à l'installation de votre routeur, il est important de crypter adéquatement votre réseau. Vous ne voulez pas fournir un accès Internet gratuit à tous vos voisins, et exposer ce que vous faites en ligne à des petits futés qui pourraient trafiquer vos informations, n'est-ce pas?

Et voilà, c'est fait. Depuis ce jour, je fais la grasse matinée au lit les samedis, tout en lisant Cyberpresse sur mon IPad, et en me baladant sur Facebook. J'y ai même une fois terminé un travail de session universitaire. Et ce billet aussi...

Je vais devoir me trouver une autre excuse pour procrastiner.

mercredi 8 août 2012

Marie a eu un IPad

Il y a deux ans, j'ai reçcu un IPad en cadeau. Première génération (évidemment, ça venait de sortir), mais pas le plus cheap par contre, je dois cette gâterie techno à mon très généreux employeur. Qu'avais-fait pour mériter cela? Disons que les mots-clés, comme on fait pour libeller les billets de blogue, seraient : Starmania, Centraide et Gilles Latulipe, mais je m'éloigne...
Je n'ai pas toujours été la Miss gadget que je suis devenue depuis que le IPad a fait cette apparition impromptue dans ma vie. Personnellement, je n'étais pas une fan d'Apple. Sans vouloir révéler mon âge exact, disons que j'ai connu les débuts d'Internet, à l'époque où il était possible de n'obtenir aucun résultat en faisant une recherche Google, c'est vous dire... J'ai donc assisté aussi aux début de la démocratisation des ordinateurs personnels.
Démontrant des signes précoces de technouillerie, mon copain « nerd » de l'époque (cela dit avec plein de tendresse) me proposa alors de m'initier via un MacIntosh, «parce que c'est plus facile pour les débutants», m'avait-il garanti. Facile? Que nenni!
Après nombre patientes heures à essayer, sans succès, de me faire comprendre le principe des icônes, il m'amena à un PC que, contre toute attente, j'ai rapidement maîtrisé. Allez y comprendre quelque chose... Bref j'étais génétiquement PC et non pas Mac.
Par la suite, n'ayant pas évolué avec Apple, je fus donc passablement insensible à ses charmes, quoique je trouvais les ordis colorés et transparents pas mal «cutes». Lorsque les IPods sont sortis, je me suis plutôt branché les oreilles sur MP3. Alors le IPad...
Par contre, c'était tellement un super cadeau, mais je dois avouer que je ne savais pas trop quoi en faire, à ma très grande honte d'ailleurs. N'ayez crainte, cela a changé depuis. Même qu'une bonne partie de ce billet a été écrite sur un IPod, en direct d'une tente. Comme quoi l'inspiration frappe n'importe où, alors vaut mieux être équipée.
J'ai sorti le IPad de son emballage au moins un bon mois après l'avoir reçu. Je le regardais, l'observais sous tous ses angles, complètement sidérée. Cela m'a pris une semaine à comprendre (et j'essayais à tous les jours!) que le piton ON/OFF n'est pas suffisant pour mettre la chose en marche ; il fallait aussi glisser le doigt pour « déverrouiller »!!! Merci d'ailleurs à cet inconnu du métro que j'ai vu faire ; sans cela, mon IPad serait probablement encore dans sa boîte.

Bon, c'est bien beau, il est ouvert, mais encore? Je voudrais bien y ajouter un tas d'applications cool, mais je n'ai aucun endroit où je pourrais brancher Internet. Que faire? Ah oui! ça me prend une connexion sans fil. Prochain billet...

mercredi 25 juillet 2012

Marie s'est inscrite à Facebook (part 2)

Voici la suite tant attendue de mon dernier billet sur Facebook. Alors ça y est? Vous vous laissez tenter? Allumé(e) à l'idée de retracer de vieilles connaissances, anciens voisins ou amours de jeunesse? Parfait!
Première étape : préparation. Pas question de faire comme moi qui, en bonne technouille, a commencé le processus d'inscription en n'ayant aucune idée de ce que je faisais. J'ai finalement dû appeler mon ado de nièce à la rescousse. Gênant.
Si vous avez un ado sous la main, vous pouvez sauter les prochains paragraphes, mais vous manquerez ce sentiment de fierté incommensurable lorsque, après vous être inscrit(e), vous annoncerez à tous : « Et j'ai fait tout ça par moi-même! » Je vous donne cette permission, cela restera entre-nous...
Tout d'abord, ayez dans votre ordinateur la photo ou l'image qui vous représentera auprès de vos futurs amis et auprès de ceux qui vous chercheront. Personnellement, je préfère la photo, du moins durant la première grande phase de recherche d'amis. Évidemment, vous pourrez toujours la changer par la suite, au fil de votre humeur ou des saisons, c'est pas compliqué. C'est fait? On commence.

Rendez vous sur le site de Facebook au www.facebook.com. Je vous recommande de changer tout de suite la langue du site en sélectionnant « Français (Canada) » au bas de la page (il vous faudra peut-être dérouler la page un peu). Vous n'aurez plus à le faire par la suite. Maintenant, remplissez les champs demandés dans la section « Inscription ». Ce n'est pas le temps de faire son coquet ou sa coquette, vous donnez votre VRAIE date de naissance! Vous pourrez la masquer par la suite dans vos paramètres de confidentialité (nous y viendrons) si vous ne voulez pas la dévoiler.

Et de grâce, indiquez votre vrai nom! Je trouve cela toujours embêtant de recevoir, par exemple, des demandes d'amitié en provenance de BobbyBoy Drummondville, ou de Sweet Caramelle, et dont la photo de profil est une image quelconque. Si vous étiez des vieux copains de secondaire, je ne vous ai pas reconnus et vous ai ignorés. Désolée.

C'est fait? On clique sur « Inscription » maintenant? Nenon! Pas tout de suite! Vous allez prendre le temps de lire les conditions d'utilisation et d'utilisation des données. C'est là que vous aller vous engager à un tas de choses envers Facebook, et leur donner un tas de permissions. Je l'avais lu à l'époque, et je l'ai relu récemment en prévision de cet article pour vous le résumer.

« Formidable, vous écrierez-vous, pas besoin de le lire alors!» Eh bien non! J'ai renoncé à le résumer d'une part parce que ce serait trop long car tout est pas mal important, et d'autre part, cela me donne l'occasion idéale de vous inculquer LA leçon primordiale, primaire, essentielle que tout utilisateur du Web se doit d'apprendre par coeur : TOUJOURS lire les conditions d'utilisation, même si le site vous semble anodin, qu'il est géré par une compagnie reconnue, et surtout si vous devez y entrer des informations personnelles ou financières. C'est le cas pour Facebook avec vos informations personnelles.

Prenez le temps de le faire, surtout lorsque vous entrez sur un site qui vous permet d'acheter, ou vous offre un service, à prix extrêmement réduit. Cela pourrait vous éviter des démarches inutiles pour annuler des abonnements non-désirés ou des envois subséquents de produits. Votre compagnie de carte de crédit ne pourra pas toujours vous aider puisque ce n'est pas de la fraude, vous avez entré vous-même votre numéro, et c'était écrit dans les conditions. Mais je m'éloigne...

C'est fait, vous avez tout lu? Des questions? Écrivez-moi à bouffardmj@gmail.com ou laissez un commentaire. On continue.

On clique sur « Inscription ».Tadam! Votre page Facebook est créée, il ne reste qu'à la remplir. Première étape, la photo. Cliquez sur « Photos », puis « Ajouter des photos ». Repérez la photo (ou votre image) dans l'emplacement où vous l'avez enregistrée dans votre ordinateur. Cliquez une fois pour la sélectionner, puis faites « Ouvrir ».

Une fois votre photo téléchargée dans Facebook, faites glisser doucement votre curseur sur la photo et sélectionnez «Options», puis « Utiliser comme photo de profil ». Et voilà! Votre face est dans Facebook.

Deuxième grande étape : la confidentialité. Il vous est possible de limiter la visibilité de ce que vous publiez sur Facebook. Rappelez-vous que « Tous » signifie que n'importe quel internaute qui aboutit sur votre page Facebook peut voir vos publications. Pour modifier vos paramètres de confidentialité, dans le haut à droite de votre page, cliquez sur le petit triangle inversé, et choisissez « Paramètres de confidentialité ». Choisissez le degré de visibilité que vous souhaitez pour les aspects de votre compte. Personnellement, je limite aux amis, sauf pour « Méthode de connexion » que j'ai ouvert à « Tous » afin de pouvoir être retracée par des gens qui souhaiteraient devenir mes amis.

Maintenant, allez à la chasse aux amis. Dans le haut de la page, là où c'est indiqué « Trouvez des personnes, des lieux et d'autres choses », entrez le nom des personnes que vous souhaitez ajouter à vos amis. Avec près d'un milliard d'utilisateurs, il est probable que vous vous ferez offrir plusieurs possibilités quant au nom que vous avez inscrit. D'où l'importance d'avoir une photo qui vous représente bien, qui facilite les recherches, et qui vous évitera peut-être d'être ignoré(e).

Lorsque vous avez repéré la personne que vous cherchez, vous devez cliquer sur «+Ajouter». Une invitation sera alors envoyée à cette personne qui devra confirmer la demande d'amitié par la suite. Vous serez avisé(e) des demandes d'amitié que vous recevrez, en voyant dans le haut à gauche de votre page d'accueil un chiffre en rouge vis à vis de la petite icone en forme de personnages, immédiatement à côté du mot « Facebook ». C'est là que vous devrez confirmer les demandes d'amitié qui vous sont envoyées.

Dernière étape : publiez des trucs! Dans « Statut » vous écrivez des commentaires, des états d'humeur, des blagues de votre cru. C'est par contre dans cette section que vous êtes le plus exposé(e), alors prenez toujours le temps de vous demander : « Certain(e) de vouloir publier ceci? », et deux fois plutôt qu'une, si vous avez un verre dans le nez...

Repérez aussi le petit sigle de Facebook (le genre de «F» bleu) lorsque vous lisez un article de journal électronique ou lorsque vous allez sur vos sites Internet préférés. En cliquant sur le «F», cela vous permet de publier l'article sur votre page pour le partager avec vos amis, ou en cliquant « J'aime » (sigle du pouce en haut Facebook) pour recommander le site ou le produit.

Maintenant, vous devriez être assez outillés pour commencer cette grande aventure. Par la suite, explorez, n'ayez pas peur de faire des essais. Et si vous avez des questions? N'hésitez pas, je suis là!

mardi 26 juin 2012

Marie s'est inscrite à Facebook (part 1)

Bon, ok, je m'adresse surtout ici aux grands-papas ou grands-mamans qui ont entendu ce mot dans la bouche de leurs petits-enfants, ou à leurs enfants nouvellement retraités, et qui ont du temps pour aller « su' l'Internet ». Pour les autres, à moins d'avoir été complètement déconnectés depuis les 7-8 dernières années, cela vous rappellera peut-être des souvenirs.

C'est quoi ça, Face de Bouc? Pis comment ça marche? Et surtout, pourquoi m'y inscrire, ou pourquoi ne pas m'y inscrire ?

Connaître la bête
Facebook est ce qu'on appelle un réseau social. D'aucuns utiliseront plutôt le terme « média social », mais nous y reviendrons dans une autre chronique. D'ici là, je vous demande un acte de foi pour lequel vous serez en droit de me vouer aux enfers plus tard si vous le désirez. Qu'est-ce alors qu'un réseau social? C'est une application (fonctionnalité) qui vous permet de communiquer, et principalement de partager des contenus originaux ou repiqués (photos, textes, vidéos) avec un groupe d'« amis », qui compose votre cercle de partage.

Votre groupe d'amis se crée de deux manières : il peut s'agir de personnes que vous recherchez, et à qui vous demandez de joindre votre cercle, ou bien de personnes qui vous demandent de joindre le leur. Premier écueil à éviter : vous imaginer que quelqu'un ayant 784 amis est un être humain plus important qu'un autre individu qui n'en a que 250. Foutaises! Répondez-leur que vous préférez la qualité à la quantité.

Le fun avec Facebook c'est...

D'avoir la possibilité de savoir ce qui se passe dans la vie d'une personne qui vous est assez importante (famille ou vieux amis) pour que vous vous en souciiez, mais pour laquelle vous n'avez peut-être pas le temps  de prendre des nouvelles par téléphone, ou qui habite trop loin pour lui rendre visite régulièrement. Dans un même ordre d'idées, cela vous permet aussi de connaître vos collègues de travail sous un autre jour.

J'ai des cousines qui habitent, l'une en Californie, et l'autre en Alberta. Comme elles ne viennent pas nécessairement à tous les partys de famille (ça se comprend), Facebook me permet de savoir un peu ce qui se passe dans leur quotidien, du moins ce qu'elles consentent à partager. Comme plusieurs, j'ai eu aussi l'occasion de renouer avec des amis d'école, depuis longtemps perdus de vue.

Ce qui est moins l'fun avec Facebook c'est...

Moindrement que vous partagez tout, sans filtre ni discrimination, vous vous exposez aussi sous un jour qui pourrait s'avérer peu flatteur. Ainsi, si vous rouspétez contre votre employeur, et que vous avez des collègues de travail, ou même votre « boss » parmi vos amis, allez savoir les conséquences... Même chose pour les commentaires concernant la famille. N'oubliez pas que le monde est quand même petit, et que ce que vous publiez sur Facebook peut être rapporté assez rapidement. Comme mes parents ne sont pas inscrits à Facebook, je m'organise toujours pour qu'ils soient au courant d'une grosse nouvelle avant que je ne la publie, car rien n'est plus embarassant que de se faire dire par sa mère : « Ben oui, j'ai su ça par ta tante qui l'a lu dans son Facebook... ». Ordinaire.

Facebook, ça implique quoi?

Le principe le plus important, voire même primordial quand on fait partie de la communauté Facebook, est de ne pas être gêné d'énoncer à haute voix et devant public, ce que vous mettez en ligne. Bien sûr, il est possible de retirer un commentaire que l'on regrette, mais lorsqu'on en vient à ça, le mal est généralement déjà fait.

Écoutez votre petite voix qui vous dit : «Es-tu certain(e) de vouloir publier ça? » Quitte à tourner sept fois autour de votre ordi, votre IPod, IPad ou téléphone intelligent...Rappelez-vous aussi que vous ne pouvez pas faire porter le blâme à quiconque pour un manque de jugement. Après tout, c'est vous qui avez cliqué sur « Publier », pas le voisin, ni votre nain de jardin.

Autre principe important est de ne pas considérer Facebook à titre de seul dépositaire de vos photos. Si du jour au lendemain vous désirez fermer votre compte, bonne chance pour les récupérer! En acceptant, les conditions d'utilisation, vous acceptez que le matériel que vous entreposez devienne la propriété de Facebook. Nous reviendrons sur ce contrat dans une prochaine chronique.

On s'inscrit ou pas?

Ben oui on s'inscrit! Comment on fait cela? La suite au prochain épisode...






samedi 2 juin 2012

Marie se part un blogue

Ben oui, hein? Un nouveau blogue! Une nouvelle membre de la blogosphère! L'ennui avec le fait d'y entrer à ce moment-ci, alors que les blogueurs et blogueuses pullulent avec des sujets les plus intéressants les uns des autres, est la difficulté d'en trouver un original, susceptible d'attirer des lecteurs et de les intéresser à le suivre. Car soyons honnêtes, nous, les blogueurs, écrivons pour être lus.
Pourquoi me lire, moi alors? J'ai intitulé mon blogue « Journal d'une technouille » parce que j'aimerais vous offrir le point de vue et les conseils d'une fille ordinaire, parfois maladroite, mais qui est fascinée par tout ce qui touche de près ou de loin le monde des communications Web.

J'ai l'humble prétention de m'adresser à vous qui désirez utiliser Internet pour autre chose que pour «googler » et consulter vos courriels, à vous qui hésitez à joindre Facebook, à vous qui entendez parler de nombreux gadgets et applications pour votre téléphone, mais qui en ignorez le fonctionnement, ou la pertinence, et ne savez pas par où commencer. Les possibilités sont tellement (trop) nombreuses, qu'il est facile d'en arriver à la conclusion (ou tout simplement avoir peur) d'être inadéquat dans ce domaine, bref d'être une technouille. Vous vous posez sans doute cette grande question : par où commencer?
N'ayez crainte, je suis là!

Puisque je ne suis pas une professionnelle, j'ai eu envie de partager avec vous mes aventures (ou mésaventures) sur ce qu'il faut savoir avant s'embarquer dans cette grande aventure technologique.

Mes lettres de créances? Des essais, des erreurs, quelques bons coups et une envie de les partager avec vous qui, comme moi, n'êtes peut-être pas nés avec un clavier ou un téléphone intelligent greffé à la main. Ma promesse? Des trucs et astuces en toute simplicité et beaucoup d'auto-dérision. Ce blogue est pour vous, alors n'hésitez pas à me soumettre vos questions et vos suggestions de sujets.
Au plaisir!