jeudi 20 septembre 2012

Marie s’installe le WiFi ou les Aventures de WIFI Brindacier

J'adore les Français, et ceux-ci me le rendent généralement bien. Il semble parfois que nous ne parlons pas toujours la même langue, mais bon, je les aime, j'aime leurs vins, j'aime leur pain et surtout, leurs fromages. Parler technologie avec un « vrai » Français est une source continuelle d'apprentissage de mots plus exotiques les uns des autres, comme oui-fi, par exemple.

Moi : Bonjour, j'aimerais acheter un routeur, mais je n'y connais rien.
Le vendeur (avec un accent français) : Ah bon! Madame veut s'installer le oui-fi?
Moi : Euh, pardon? En fait c'est pour avoir Internet sans fil...
Le vendeur : Bien sûr, pour le oui-fi!
Moi : Le oui-fi?
Le vendeur : Mais oui, le oui-fi, pour Internet sans fil...
Moi : Ah! Le ouaille-faille! Là je viens de comprendre!

Avant d’avoir un IPad, j’avais des besoins quasi-inexistants en matière de technologie sans-fil. Mes besoins Internet étaient aisément contenus et confinés à mon bureau où siège, encore à ce jour, mon ordinateur portable.

En fait, j’ai été longtemps convaincue que l’espace travail dans mon appartement était sacré, et qu’il ne devait pas déborder dans les autres pièces. Travailler au salon, ou pire encore, au lit? Pas question!
J’ai changé d’idée le jour où j’ai réalisé que mon imagination en matière de procrastination n’avait pas de limite. Facile. Pour remettre à demain ce que je devais faire hier, je n’avais qu’à éviter d’entrer dans cette pièce, ou me trouver tout simplement autre chose à faire ailleurs.
Me voilà donc au magasin, avec un charmant vendeur au bel accent, à tenter de déterminer quel type de routeur conviendrait à mon humble demeure. Parce qu'il y en a une multitude.
Simplifions. La distance de portée fait généralement le prix. Ainsi, à moins d'avoir un immense château multi-étages, nul besoin de dépenser une fortune pour votre routeur. Votre charmant vendeur à votre magasin d'électronique préféré pourra vous indiquer le modèle approprié pour vos besoins.

Par orgueil, j'ai (peut-être) acheté un modèle de routeur un peu plus performant que nécessaire (il était en vente). Je crois bien que je me sentais un peu insécure. Cette petite boîte allait-elle vraiment faire l'affaire? Le côté pratique de la chose, est que mon WiFi me suit jusqu'à mon dépanneur. À date, cela ne m'a pas servi à grand chose, mais sait-on jamais...

Sachez aussi que cela ne sert à rien d'installer un routeur si votre maison a des murs renforcés en métal. Ainsi, si vous habitez dans une ancienne banque, vous n'aurez pas de connexion sans fil là où se trouvait la voûte, tenez-vous-le pour dit!

L'installation de la chose s'avère plutôt simple, il suffit de suivre les instructions. En cas de problème, le soutien technique de votre fournisseur Internet est un bon allié. Honnêtement, ce n'est pas si pire, je me suis pas mal débrouillée toute seule. Par contre, en échange d'une tasse de thé et quelques biscuits, le copain d'une amie est venu vérifier si j'avais bien fait. Pas tout à fait, mais bon, je suis une technouille après tout...

Quand vous procédez à l'installation de votre routeur, il est important de crypter adéquatement votre réseau. Vous ne voulez pas fournir un accès Internet gratuit à tous vos voisins, et exposer ce que vous faites en ligne à des petits futés qui pourraient trafiquer vos informations, n'est-ce pas?

Et voilà, c'est fait. Depuis ce jour, je fais la grasse matinée au lit les samedis, tout en lisant Cyberpresse sur mon IPad, et en me baladant sur Facebook. J'y ai même une fois terminé un travail de session universitaire. Et ce billet aussi...

Je vais devoir me trouver une autre excuse pour procrastiner.