vendredi 13 novembre 2015

Instagram ou « Les hashtags se cachent pour mourir...»

En bonne blogueuse qui se respecte, je dois vous avouer que j'ai comme objectif de vous amener à mieux me connaître à travers mes aventures. et tout ça, sous un pseudo couvert pédagogique à peine assumé. Voilà, le chat est sorti du sac...

Je réalise que j'aurais peut-être intérêt à quand même vous donner quelques clés afin de vous aider à comprendre mon point de vue particulier sur certains sujets (passés ou à venir). Rassurez-vous, ce ne sera pas une mise à nu intégrale; je crois en la nécessité de garder une certaine part de mystère, et j'aime penser que l'image que vous vous ferez de moi sera plus belle que la mienne, ou même que la réalité.


Je fais partie de la génération « X ». Si vous faites aussi partie de cette génération, vous avez sûrement compris la référence dans le titre de ce billet. Pour les autres, regardez ici, si ça vous intrigue.


Si on la compare à celles qui lui succèdent, la génération « X » (surtout la frange la plus ancienne) est en moyenne relativement moins branchée. Évidemment, plus on se rapproche des « Y », plus c'est branché. Et moi? Disons simplement que je me classe dans la catégorie des « matantes cool »... Cela dit, je suis loin d'être une sommité de la culture web, mais j'ai l'humble prétention d'avoir assez de recul pour vulgariser, et pourquoi pas, en rire un peu.


Durant mon hiatus, loin de la blogosphère, je me suis inscrite à Instagram. Et la perception que j'en avais, ainsi que l'utilisation que j'en fais, trahit peut-être un peu mon âge. 


Mais kessé ça Instagram?

C'est une application de partage de photos et de vidéos fondée en 2010, et rachetée par Facebook en 2012 (pour en savoir plus). Vous y téléchargez donc vos photos, et vous avez accès à des filtres pour les « améliorer ». Celles-ci seront alors visibles par vos abonnés. Car Instagram fonctionne par abonnements, c'est à dire que les gens s'abonnent à un compte, sans que le propriétaire de ce compte ait besoin de l'autoriser. 

Une fois le compte ouvert, et que vient le temps de trouver à qui s'abonner, vous pouvez soit effectuer une recherche manuelle de personnalités publiques, ou de vos connaissances qui ont elles aussi un compte, soit utiliser les suggestions que l'application vous propose. D'ailleurs c'est peut-être un des seuls points positifs du rachat par Facebook, car vos amis (et les amis de vos amis) Facebook sont à l'avant-plan des suggestions. Libre à vous de vous en servir ou pas.

Petit fait amusant, on a observé depuis quelques années une certaine désaffection de Facebook par les jeunes utilisateurs au bénéfice d'Instagram, de Twitter, ou de SnapChat entres autres. Ma théorie là-dessus? Comme Facebook a été progressivement envahi par Papa, Maman, Grand-Maman, et autres Matantes et Mononcles, les jeunes se sont cherché un réseau social encore relativement à l'abri de l'oeil parental. On les comprend...

Mais revenons à nos moutons... 

J'aime bien Instagram, finalement, même si j'ai mis un peu de temps à joindre, et à apprécier ce réseau. Je dois confesser que j'avais l'impression que les gens qui en font partie ne s'en servent que pour épater la galerie avec leurs photos « améliorées » de vacances, de bouffe (de resto ou réalisée à la maison), ou de vie quotidienne. C'est un peu vrai, quand même, mais c'est un peu plus que ça. 

En fait, je croyais que c'était un peu comme Facebook, mais avec moins de mots.

J'avoue avoir été détrompée rapidement là-dessus, car l'idée avec Instagram est de faire en sorte que vos photos aient de la visibilité en dehors du cercle de vos abonnés. Comment faire, étant donné qu'il n'y a pas de fonction « partager »? 

Réponse : en utilisant des mots-clics. 

Un « mot-clic » est le signe dièse (#) placé devant un terme, ou un groupe de termes, et qui sert à catégoriser un micro-message pour faciliter les recherches sur un sujet. Ainsi, lorsqu'une tendance émerge en lien avec l'actualité, par exemple, il est facile de consulter tout ce qui a été publié ou partagé sur le sujet, s'il est accompagné de ce mot-clic. On le connaît aussi sous sa forme anglo « hashtag ».


Il y a quelques années, des petits malins utilisaient les hashtags dans Facebook, même si cela ne donnait rien, au grand dam des puristes qui ne manquaient pas de souligner qu'ils devaient être restreints à Twitter ou à Instagram. Depuis, Facebook a activé cette fonction, et il est possible d'effectuer des recherches en utilisant des mots-clics.

Il n'y a pas d'étiquette comme tel quant à l'utilisation des hashtags et leur nombre. Par contre, ça m'agace toujours un peu quand il y a plus de hashtags que de mots dans un statut Facebook, ou quand ils prennent plus de place que la photo dans Instagram. Une chance que Twitter était limité à 140 caractères... Quoique...

Mais bon, le hashtag est un mal nécessaire, car comme je l'indiquais plus tôt, il s'agit du seul moyen de donner une certaine visibilité (et obtenir plein de petits coeurs, équivalents au bouton « J'aime » bien connu) à vos photos en dehors de votre cercle d'abonnés. En fait, si certains gestionnaires de comptes d'Instagram effectuent des recherches afin de débusquer les photos reliées à leur domaine d'affaires (ex. compte d'industrie touristique), ils cherchent d'abord et avant tout à amener les utilisateurs à utiliser des hashtags qu'ils mettent de l'avant afin de générer un trafic lié à leur cause ou à leurs produits. 

Mais Instagram est plus qu'une photo accompagnée d'un mot-clic. Il est aussi possible d'écrire des commentaires sur des photos que l'on apprécie. En ce sens, il peut donc être considéré comme un réseau social. 

En terminant, je voudrais vous présenter mes excuses, si vous avez été offusqués par ma préférence d'utilisation du terme « hashtag » au lieu de « mot-clic ». J'aime bien « hashtag », car je le trouve coulant comme un brie triple-crème à la température ambiante un 19 août 2015,  (#métaphoredouteuse)  

Vous pouvez bien sortir le matériel de chasse aux sorcières, et me signaler en masse à l'OQLF si vous le souhaitez, mais avant que vous ne me condamniez sans me juger, je n'ai que ceci à vous répondre : Jimmy Fallon.

À bientôt!

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